Le
nom égyptien de cette déesse, hwt-hr, signifie « la
demeure d'Horus ».
La
demeure d'Horus
Deir
el-Bahari
|
Au
Nouvel Empire, Hathor peut être représentée sous la forme
d'une vache allaitant le roi considéré comme un Horus vivant.
Le nom de la déesse a sans doute favorisé son association,
aux époques tardives, avec la déesse Isis, également mère
d'Horus dans la légende osirienne. Hathor est aussi une mère
nourricière cosmique, en particulier sur les reliefs ptolémaïques.
Elle est ainsi mise en relation avec les vaches célestes nourrices
de Rê. et pourvoyeuses de nourriture dans l'au-delà (chap.
141 et 148 du Livre des Morts).
Nourricière
toujours, Hathor revigore les défunts dans les nécropoles
thébaines et memphites. Elle est celle qui sort de la montagne
et ramène le défunt au jour. A Memphis, elle est « la
maîtresse du sycomore du Sud », arbre sous lequel
se rafraîchit le mort. Dans cette ville, elle rivalise parfois
avec la déesse Sekhmet, comme compagne du dieu Ptah. Tout
comme elle, Hathor est une entité de l'Oeil de Ré. Le Mythe
de l’œil de Rê la montre assoiffée de sang, mais,
enivrée de vin grâce à la malice du dieu Thot,
elle est aussi celle qui se transforme en une séduisante déesse
de l'amour, de la joie, de la musique, de la danse, de l'ivresse.
En
plus de sa forme bovine ou bucéphale, elle est représentée
par une figure féminine simplement coiffée de cornes de vache.
Elle apparaît aussi sur les chapiteaux ou les instruments
de musique avec une tête de femme vue de face, des oreilles
de vache et coiffée de la perruque volumineuse qui fait partie
de ses charmes. Parmi les temples quilui sont consacrés, celui
de Dendera (voir la crypte,
voir les fouilles
de l'IFAO) est le plus important.
Bibliographie
|
Lexicon
der Ägyptologie.
René
Preys,« Hathor aux multiples visages
: portrait d'une déesse », Scriba
3, 1994, p. 2-99.
|
10/05/01-
10/03/02
© Florence Gombert.
|