Afin
de diriger efficacement lensemble du pays, le roi
eut très tôt recours à la nomination de nomarques
(Hry-tp aAw)
chargés dadministrer les provinces, une tâche
de pouvoir et de prestige à laquelle fut associé le devoir
de créer une structure religieuse solide : gestion
des domaines religieux faisant des temples locaux des
organes économiques dynamiques et exercice du culte respectant
les traditions rituelles locales. A ce niveau, les nomarques
sont des substituts régionaux du roi : cest
en son nom quils officient devant la divinité. Les
premiers témoignages de la charge de nomarque remontent
au début de la troisième dynastie (-2700), mais cest
deux dynasties plus tard que le statut se systématise
progressivement, dabord dans lextrême nord
de la Haute-Egypte, puis plus au sud de façon sporadique.
La charge est effective au moins jusque la fin du règne
de Sésostris III à la suite duquel elle nest plus
renouvelée sous cette forme : lEgypte se morcelle
alors progressivement en unités plus restreintes (niwt)
dirigées par des notables plus nombreux (iry-pat
HAty-a) aux rôles plus limités[1].
I
SES FONCTIONS AU SEIN DU TEMPLE
Les
titres à connotation religieuse de Khouenoukh couvrent
des fonctions diverses dont limplication au niveau
du déroulement du culte est variable. Afin de distinguer
la nature des différentes prérogatives du nomarque, nous
présentons ici ses titres sous des rubriques qui en désignent
le contenu. Les premiers éléments cités concernent ladministration
du temple, cest-à-dire la direction du personnel
clérical (figure 1). Il sagit surtout de titres
construits sur imy-r
Hmw-nTr [2] : imy-r
Hmw-nTr m qis, « directeur des prophètes
de Cusae » et imy-r
Hmw-nTr Ht-Hr nbt qis, « directeur des
prophètes dHathor maîtresse de Cusae ». Les
titres de ce type apparaissent dans les biographies des
nomarques à partir de la cinquième dynastie et se systématisent
dès la dynastie suivante. Les personnages titulaires de
cet élément dirigent les prophètes qui officient dans
les temples du nome [3].
Les prérogatives désignées dépassent le cadre du principal
temple local pour sétendre à ceux des districts
avoisinants [4]. Comprenons bien limportance accordée à
la charge : il ne sagit pas simplement de la
gestion du personnel sacerdotal au niveau de lorganisation
administrative, mais aussi de la direction des actes des
ritualistes au cours des fêtes religieuses [5]. Khouenoukh est également sHD
Hmw-nTr / m qis, « inspecteur des prophètes
/ de Cusae » et imy-xt
sHD Hmw-nTr
m qis, « sous inspecteur des prophètes de
Cusae » [6].
Le statut désigné par le titre imy-xt
sHD Hmw-nTr
représente un grade inférieur au sHD
Hmw-nTr lui-même subordonné au imy-r
Hmw-nTr [7].
Figure
1 : schéma présentant les différentes attributions
de Khouenoukh au sein du temple [8]
La
présence de cette hiérarchie dans les inscriptions de
Khouenoukh suppose une gradation dans la fonction, le
titre le moins élevé correspondant logiquement au premier
échelon.
Une
seconde série de titres recouvre des éléments relatifs
à lexercice du culte proprement dit. Citons
tout dabord les éléments Hry-sStA
n wpwt Htpw-nTr / n mDAwt-nTr / xtmt-nTr. Le
premier titre, que lon peut traduire par « maître
des secrets des listes des offrandes divines » [9] a trait à la comptabilité des victuailles circulant à lintérieur
de lenceinte du temple. Le second est communément
traduit « maître des secrets des livres divins »
[10],
les mDAwt-nTrétant
des rouleaux de papyrus servant de support aux textes
liturgiques lus au cours des cérémonies religieuses; il
peut sagir de manuels retraçant les étapes du culte
régulier, de directoires pour certaines fêtes précises,
de listes de formules apotropaïques ou dinventaires
des lieux sacrés [11].
Le troisième titre, Hry-sStA
n xtmt-nTr désigne le « maître des secrets
des choses scellées du dieu »[12], le terme
xtmt-nTr étant parfois traduit par « trésor
divin »[13]. R. O. Faulkner [14]
et W. A. Ward [15] utilisent la traduction « precious
things, treasure ». Nous préférons lexpression
« choses scellées » par fidélité envers la signification
originelle du signe représentant le sceau royal et par soucis déviter
toute confusion avec le pr-HD
communément traduit par « trésor », en tant
quinstitution. Pour H. G. Fischer [16], les prêtres porteurs de ce
titre étaient « concerned with the property of the
local temple ». Khouenoukh avait ainsi accès aux
objets de culte utilisés pour ladoration de la divinité.
Quatre autres nomarques sont titulaires de cet élément
[17], lattestation la plus récente datant
de la neuvième dynastie. Ces trois titres, construits
sur lélément Hry-sStA
présentent le nomarque comme un initié aux cultes,
cest-à-dire un personnage ayant accès à la connaissance
des rites et aux parties secrètes du temple.
Dautres
éléments impliquent le nomarque dans lexercice du
culte, par la désignation de statuts précis de ritualiste:
Hm bAw p / nxn,
Hm-nTr HkA / Hr qmAa /xwy Hr / dSrt ainsi que
xt Hr it qis.
Les deux premiers titres qui désignent les « serviteurs
des âmes de Pé / Nekhen » font allusion à des entités
divines [18].
Divers degrés dimportance dans la participation
aux cultes sont attribués aux « prophètes »
qui peuvent être affectés à des tâches purement matérielles
ou relatives au déroulement des rites[19].
Notons que Khouenoukh cumule les charges de « directeur
des prophètes » et de « prophète », une
situation courante pour les nomarques qui sont simultanément
administrateurs et ritualistes. Le terme qmAa
pour le titre « prophète dHorus au bras puissant »[20],
est une épithète renforçant limage mythique dHorus
vengeur de son père. Héka, dans « prophète de Héka »[21],
est une divinité vénérée à la Résidence. Nous pensons
que xwy Hr
[22],
pour le titre « prophète des deux enfants dHorus »,
est la désignation dun aspect peu connu du dieu
Horus auquel sont associés des rites spécifiques liés
à des particularités régionales. « Prophète de la
Couronne rouge » [23] se rapporte au culte dédié à
la déesse personnifiant la Basse-Egypte. Enfin, le titre
xt Hr it qis
« compagnon dHorus père de Cusae »
[24] désigne une fonction dont le contenu précis
est obscur. Au sens large, les attributions concernent
sans doute lhabillement et la parure de la statue
divine. En effet, le titre xt
suivi du nom de la divinité locale semble lié
à celui de « stoliste » comme lattestent
les nomarques qui cumulent ces deux éléments (il sagit
de cinq nomarques du neuvième nome de Haute-Egypte ensevelis
à Akhmîm : règnes de Mérenrê et Pépy II)[25].
La
dernière catégorie de titres rassemble des éléments en
rapport avec la conservation et la lecture des textes
sacrés destinés à être récités au cours des cérémonies
religieuses, tout acte liturgique prenant vie par la récitation
des «formules divines » (mdw-nTr) :
il sagit de Xry-Hbt
m qis, « prêtre-lecteur / à Cusae »
(nombreuses attestations)[26]. Apparaît également un titre
dérivé Xry-Hbt
mit Hr / DAt Hr, « prêtre-lecteur
de la barque mit dHorus et de la barque DAt
dHorus », un élément relatif à la lecture
de textes spécifiques pendant un rite précis faisant référence
au culte dHorus et aux deux barques qui lui sont
associées. Le titre Xry-Hbt
smsw, « prêtre-lecteur aîné » [27]
comporte une notion supplémentaire : comprenons par le
terme « aîné » un ritualiste expérimenté, lâge
supposant lacquisition dun degré supérieur
de connaissance dans la charge de « prêtre-lecteur ».
Le titre Xry-Hbt
smsw n DbAt lui est dérivé ; il signifie « prêtre-lecteur
aîné du DbAt »,
le DbAt
désignant une pièce située dans le palais royal[28].
II SES
TITRES SOULIGNANT SON ORIGINE MEMPHITE
Plusieurs
éléments de la titulature du personnage dévoilent ses
origines à la capitale Hm-nTr
Hr msn, Hm-nTr HqA, Hm-nTr xwy Hr, Xry-Hbt mit Hr DAt
Hr et Xry-Hbt
smsw n DbAt. Il sagit de titres
relatifs à des cultes uniquement effectifs dans la région
memphite ; ils sont en effet couramment portés par
de hauts fonctionnaires de la Résidence, alors quils
sont absents des biographies dautres nomarques originaires
de la région quils gouvernent. La titulature de
Khouenoukh est généralement comparée à celle de Ournou,
enterré à Saqqarah.
Figure 2 : fausse-porte de Khouenoukh Daprès
N.Kanawati, A.el-Khouli, Quseir el-Amarna, Sydney,
1989, pl.39 : mur ouest.
La
figure 2 présente la fausse-porte située sur la paroi
ouest de la tombe de Khouenoukh. Deux des titres à connotation
religieuse portés par le nomarque sont placés en parfaite
symétrie lun par rapport à lautre, sur les
montants extérieurs. Ils se construisent tous deux sur
Xry-Hbt,
désignant donc des fonctions relatives à la lecture
des textes sacrés. Ils nomment le dieu Horus, bien que
lidentité des deux Hr
ne soit pas forcément la même dans les deux cas. Lépithète
it qis peut certes être une désignation dune forme
de la divinité, mais il peut également sagir dune
allusion au roi. Si ceci est exact, lépithète « père
de Cusae » suppose la « paternité » du
roi sur la ville de Cusae. En dautres termes, Pépy
I serait fondateur de la capitale du quatorzième
nome de Haute-Egypte. Cette seule inscription est bien
sûr insuffisante pour nous permettre den tirer des
conclusions immédiates. En lattente de notre connaissance
dautres éléments pouvant corroborer cette hypothèse,
nous admettons la mise en valeur de la région sous limpulsion
de ce roi par lorganisation de grands travaux[29]
et la nomination de Khouenoukh en tant quadministrateur.
Par prudence, nous interprétons Hr
comme la désignation du dieu Horus honoré dans le
nome, même si une référence indirecte au roi nest
pas impossible.
Figure 3 : fausse-porte de Ournou Daprès
E.Drioton, ASAE 43, Le Caire, 1943, p.500.
La
figure 3 présente les principaux titres portés par Ournou.
On distingue sur la première colonne le titre Xry-Hbt
mit Hr DAt Hr rencontré dans la biographie
du nomarque. Il est, comme ce dernier, Hm-nTr
Hr msn, Hm-nTr HqA et Hm-nTr
xwy Hr, des éléments qui, rappelons-le, sont
absents des titulatures de lensemble des autres
nomarques. Ournou est aussi imy-xt
srkt, un titre similaire mais hiérarchiquement
inférieur à xt
Hr it qis[30].
Quelques-uns
des titres de Khouenoukh comportent la mention m
qis, « à Cusae », ce qui nous permet
de distinguer les fonctions quil effectua à la Cour
de celles quil exerça à Cusae :
imy-r Hmw-nTr Ht-Hr m qis, imy-xt sHD Hmw-nTr m qis, sHD
Hmw-nTr m qis et Xry-Hbt
m qis. Le titre xt
Hr it qis
semble avoir été attribué à Khouenoukh à loccasion
de sa nomination en tant que nomarque du quatorzième nome
de Haute-Egypte; précisons que Khouenoukh est le premier
« grand chef » de cette région : il est manifeste
que sous le règne de Pépy Ier fut organisée ladministration
de la province.
III
ATTESTATIONS DE CAS SIMILAIRES
Lorigine
memphite dautres nomarques nommés par le pouvoir
central pour diriger certaines provinces éloignées de
la Résidence est connue. Nous proposons de présenter ici
ceux dont la titulature offre des éléments relatifs
au culte divin. Il sagit notamment de Qar dEdfou
(règnes de Pépy I et Mérenrê) qui est Hry-sStA
n pr-dwAt, « maître des secrets du per-douat »,
ainsi que Hry-sStA,
une mention que lon peut interpréter dans le
cas présent comme une abréviation de ce titre. Ce dernier
couvre des attributions relatives au roi et à son culte
personnel[31].
J.Berlandini-Grenier[32]
précise, à propos de Senenmout (règne de Hatchepsout),
investi du titre, quil : « (...) accède aux
salles intérieures qui protègent lintimité royale
et pénètre dans le Saint des Saints du palais ».
La titulature de Qar étant dépourvue dautres éléments
pouvant être associés à lexercice du culte divin,
nous en concluons que cette fonction fut effectuée dans
le cadre de sa mission à la Cour doù il est issu
(rappelons que ce personnage est le fils de Isi, vizir
et nomarque dEdfou originaire de la capitale).
Le
titre est aussi présent dans la biographie de Pépiankh-héri-ib
nomarque de Cusae (règne de Pépy II) qui est également
désigné par le titre Hm-nTr
mAat, « prophète de Maât »[33]
; cet élément biographique, lorsquil est
associé à imy-r
Hwt wrt 6,
« directeur des six grandes cours », recouvre
des fonctions juridiques (le nomarque Hapidjefa I enterré
à Assioût, nécropole du treizième nome de Haute-Egypte,
est porteur du même titre, mais cette fois associé à une
inscription qui linsère dans une perspective cultuelle :
wrH mAat m sAwt,
« qui oint Maât à Saout »[34]
). Ibi et Djaou / Chémay, enterrés dans la nécropole Deir
el-Gebraoui, portent le titre mdw
Hp[35] dont la fonction fut réalisée à la capitale
avant leur accession à la double direction des huitième
et douzième nomes. A lorigine, le mdw
Hp, « bâton de Apis », un
titre dont la traduction nexplicite que très partiellement
la fonction désignée[36],
est lié au culte de Ptah à Memphis[37].
Lorganisation
administrative et religieuse des provinces sest
opérée de façon progressive. Les premiers nomarques furent
nommés par le roi parmi les hauts fonctionnaires de son
entourage. Certaines charges palatines, soulignées par
des titres tels que Hry-sStA
n pr-dwAt en sont le meilleur témoignage. Aux
nomarques cités plus haut, il faut ajouter ceux dont la
biographie ne comporte aucun élément sacerdotal[38] et surtout dautres personnages
qui, sous les règnes de Djedkarê à Sésostris III, cumulèrent
le statut de vizir à celui de nomarque : Isi dEdfou
(Djedkarê, Ounas et Téti), Chémay de Coptos (Néferkaouhor),
Djéhoutinakht dHermopolis (Sésostris I)[39]...
Lensemble
de la titulature de Khouenoukh est une illustration de
lorganisation administrative dune région,
en loccurrence Cusae, sous le règne de Pépy I. Les
nomarques suivants dirigèrent leur province dorigine.
La charge étant souvent héréditaire, le pouvoir local
fut alors partagé entre de grandes familles, fortes de
privilèges et de droits acquis depuis des générations
; elles eurent entre leurs mains un pouvoir considérable,
source dinteractions conflictuelles et de luttes
intestines, qui, dès la fin de lAncien Empire, compromit
léquilibre de lEtat.
1 E.Cruz-Uribe, « The Fall
of the Middle Kingdom », Varia Aegyptiaca
3, San Antonio, 1987, p.107-111; D.Franke, « The
Career of Khnumhotep III of Beni-Hassan and the so-called
Decline of Nomarchs », Middle Egyptian
Studies, New Malden,1991, p.53.
2 N.Kanawati , A.el-Khouli,
Quseir el-Amarna, Sydney, 1989, pl.34-35.
3 H.Goedicke, « Cult-temple and
State during the Old Kingdom in Egypt »,
State and Temple Economy in the Ancient Near
East 1, Leuven, 1979, p.129.
4 E.Brovarski, « Akhmîm in the
Old Kingdom and First Intermediate Period », Mélanges
Gamal Eddin Mokhtar 1, Le Caire, 1985, p.l30.
5 Une inscription du nomarque Hapidjefa
I enterré à Assioût précise Dd tp-rd n Hmw-nTr m sSm
m Abd nt Hb dwAt m wAgy, « (celui) qui donne
les instructions aux prophètes dans la conduite (de la
fête) du mois et de la fête de ladoration pendant
la fête Ouag, P.Montet, « Les tombeaux de Siout et
de Deir Rifèh », kêmi3, Paris, 1928, p.50.
6 N.Kanawati , A.el-Khouli, op.cit;pl.33,
36, 40.
7 J.Yoyotte, « Un corps de police
de lEgypte pharaonique », RdE
9, Paris, 1952, p.146.
8 Les cadres tracés en lignes discontinues
présentent des rubriques se rencontrant généralement dans
les biographies de nomarques mais ne figurant pas dans
celle de Khouenoukh.
9 N.Kanawati , A.eI-Khouli,
op.cit.,pl.35.
10 N.Kanawati , A.el-Khouli,
op.cit., pl.36 a ; voir B.Begelsbacher-fischer
, Untersuchungen zur Götterwelt des A/ten
Reiches,0B0 37, Fribourg, 1981, p.65 qui cite
un titre similaire porté par un haut fonctionnaire de
la cinquième dynastie.
11 M.Alliot, Le culte dHorus à Edfou au temps
des Ptolémées 1, BdE 20, Le Caire, 1944, pl.47.
12
N.Kanawati , A.el-Khouli, op.cit., pl.34.
13
J.J.Clère, Les chauves dHathor, 0LA 63,
Louvain, 1995, p.250.
14
R.O.Faulkner, dictionnaire, Oxford, 1962, p.258.
15 W.A.Ward, Index of Egyptian
Administrative and Religious Titles of the Middle Kingdom,
Beyrouth, 1982, titre 1039.
16
H.G.Fischer, Dendera in the third Millenium
BC, New York, 1968, p.115-116.
17
Ni-ibou-nésou et Méréri de Denderah, Néhoutdesher et Tjéti
/ kai-hep enterrés à Akhmîm ; voir
H.G.Fischer, ibidem ;N.Kanawati, The Rock
Tombs of El-Hawawish 3, Sydney, 1982, figs.8, 14;
8, 1988, fig.3, p.114, 136.
18 C.Zivie-Coche, Dieux et hommes en Egypte, Paris,
1991, p.21.
19 M.AlIiot, op.cit., passim ;
A.H.Gardiner, Ancient Egyptian Onomastica 1, Oxford,
1947, p.30, 47 ; P.Posener-Krieger, Lesarchives
du temple funéraire de Néferkarê-kakai, BdE 65, Le Caire,
1976, p.3l6, 538, 574.
20 N.Kanawati, A.el-Khouli, ibidem.
D.Meeks, Alex2, Paris, 1981, 78.4286.
21 N.Kanawati, A.el-Khouli, op.cit.,
pl.36 a.
22 N.Kanawati, A.el-Khouli, ibidem;
H.Kees, «Kulttopographische und Mythologische Beiträge »,
ZÄS 64, Leipzig, 1929, p.l00-102; H.G.Fischer,
« Three Old Kingdom Palimpsests in the Louvre »,
ZÄS 86, Berlin, 1961, p.25.
23 N.Kanawati, A.el-Khouli, ibidem.
24 N.Kanawati, A.el-Khouli, op.cit.,
pl.39.
25 A.McFarlane, «Titles of smA
+ god and xt + god dynasties 2 to 10 »,
GM 121, Göttingen, 1991, p.84-100.
26 A.H.Gardiner, Ancient Egyptian
Onomastica 1, Oxford, 1947, p.55 ; K.Sethe, « Miszelle »,
ZÄS 70, Leipzig,1934, p.l34 ;W.A.Ward,
op.cit., n° 1202.
27
N.Kanawati , A.el-Khouli, op.cit., pl.42-43 ; H.G.Fischer,
« A Stela of the Heracleopolitan Period at Saqqara
: The Osiris Iti », ZÄS 90,
Berlin, 1963, p.38.
28
H.Kees, « und
»,
Recueil de travaux 36, Paris, 1914, p.l5-16.
29 D.Dunham, « The Biographical
inscriptions of Nekhebu in Boston and Cairo », JEA
24, Londres, 1938, p.2 : un certainNékhébou fut envoyé
de la capitale pour creuser un canal dans la région.
30 A.Mc Farlane, op.cit, GM 121,
Göttingen, 1991, p.84-100; The God Min to the End of
the Old Kingdom, ACE Studies 3, Sydney, 1995, p.207-214,
230-232, 279-281.
31 N.Strudwick, Administration
in Old Kingdom Egvpt, Londres, Boston, Henley,
Melbourne, 1985, p.312 ; A.M.Blackman, « The
House of the Morning », JEA 5,
Londres, 1918, p.148-165.
32
J.Berlandini-Grenier, « Senenmout, stoliste royal,
sur une statue-cube avec Néférourê », BIFAO 76,
Le Caire, 1976, p.l22.
33 A.M.Blackman, The Rock Tombs
of Meir 4, Londres, 1924, pl.4.
34
F.L.Griffith, The Inscriptions of Siout and dêr-Rifeh,
Londres, 1889, pl.5; P.Montet, kêmi3, Paris,
1928, p.51.
35 N.de G.Davies, Deir el-gebrawi
1, Londres, 1903, pl.3.
36
H.Gauthier, «Le sarcophage n°6007 du Musée du Caire »,
ASAE 30, Le Caire, 1930, p.l74-l83.
37
B.L.Begelsbacher-Fischer, 0B0 37, Fribourg, 1981,
p.32.
38
H.G.Fischer, LÄ 4 , 408-417.
39
M.Valloggia, « Les vizirs des XI° et XII° dynasties »,
BIFAO 74, Le Caire, 1974, p.l23-134.
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