La
Chapelle Rouge
(« La place du cur d'Amon »),
construite sous le règne de la reine Hatshepsout,
servait de reposoir pour la barque d'Amon lors de ses
processions.
Elle
s'élevait probablement dans la zone du Palais
de Maât, près du Ve pylône (voir
plan ci-contre). Son
emplacement exact reste cependant inconnu, car elle
a été démantelée et ses
blocs ont été réutilisés
dans des constructions postérieures, essentiellement
dans le IIIe pylône.
Archéologia a publié
un article sur la Chapelle dans son n° 376,
mars 2001. |
Ses
premiers fragments ont été découverts
en 1898-99 par Georges Legrain.
Publiée
en 1977-78 par Pierre Lacau et Henri Chevrier, elle
a été récemment remontée
par le Centre Franco-Egyptien d'Etudes des Temples de
Karnak, dans le musée en plein air de Karnak.
Elle est composée de blocs de quartzite rouge,
à part les soubassements et les portes, en granit
noir. A chacun des blocs correspond une scène.
Cette technique est tout à fait originale, et
l'on a pu parler « d'éléments
préfabriqués » (voir l'article
de F. Larché sur Historia).
Elle
mesure 17,54 m de longueur, 6,17 de largeur, et 5,64
de hauteur.
Bibliographie
|
Pierre
Lacau, Henri Chevrier,
Une chapelle d'Hatshepsout à Karnak,
Le Caire
1977-1978.
Michel Gitton, Suzanne
Négroni, Jean Yoyotte,
« La Chapelle Rouge : quelques instruments
de travail », Kêmi XIX,
1969, p. 295-318. |
Renaud
de Spens.